FAISONS CONNAISSANCE

Mon parcours

Je suis née dans une famille ouvrière et militante de la région parisienne au sein de laquelle la curiosité, l’intelligence et l’intérêt pour le politique sont des valeurs partagées. J’écoute, mais avec suspicion, les débats familiaux en n’y croyant pas vraiment. Je pense intuitivement que les comportements humains et la société sont le fruit des croyances et des besoins des individus et décide d’étudier la psychologie. Mais j’ai beau lire et apprendre, je sais que les effets des thérapies psychanalytiques de l’époque ne sont pas totalement probants. Je continue donc à chercher. 

L’astropsychologie 

C’est à cette époque (j’ai une trentaine d’années), que je découvre l’astropsychologie qui m’apporte une vision plus complète de l’humain et confirme mes intuitions : chaque individu est unique. J’entreprends alors avec un psychanalyste une formation à l’astropsychologie et étudie les fondamentaux de la psychanalyse associés à l’astrologie et m’étonne de la pertinence de l’outil. Je pratique depuis plus de 30 ans et suis bien obligée de constater, que, oui, l’astropsychologie, « ça marche » !

Mais je ne deviendrai jamais astrologue. Ma vie s’oriente autrement et je commence un long parcours qui débute à MARCON dans la Sarthe où je rencontre le maire, Armand de MALHERBE, qui fut sans le savoir, à l’origine de ma future vocation. 

Le management de projet 

A l’époque, Marçon est un petit village de la Sarthe de 800 habitants, pour la plupart agriculteurs. Armand de MALHERBE est à la ville, PDG pour l’Europe de l’agence de communication américaine TED BATES et à la campagne, le modeste et discret maire de MARÇON. Son projet ? Faire de Marcon un centre touristique, développer autour d’un plan d’eau des activités nautiques, sportives et autres, et le faire avec les bénévoles des associations qui existent alors. Voir le site du Lac des Varennes. 

Je découvre à cette occasion comment cet homme va faire en quelques années de son petit village et d’un trou d’eau un centre touristique important. C’est en le regardant animer les réunions du conseil municipal et faire adhérer peu à peu les élus à son projet, que je reçois cette leçon qui va bientôt transformer ma vie : le management de projet va devenir l’une de mes compétences principales. Je suis à cette époque présidente du club de tennis de Marçon : j’expérimente concrètement la richesse et l’intérêt des projets collectifs, sans compter les amis que l’on s’y fait et le plaisir qu’on y prend.

Un parcours de formation riche et impliquant 

A 45 ans, je quitte MARCON et mon milieu familial pour aller vivre au MANS et décide de me professionnaliser. Je m’implique totalement dans la formation professionnelle qui, à cette époque, en était à ses début. En 2 ans, à l’AFP du MANS et avec les psychosociologues de l’université d’ANGERS, j’intègre les savoirs et outils du management : l’ingénierie de formation et la pédagogie, la psychologie individuelle et sociale, la communication interpersonnelle, la rédaction des appels d’offres, l’analyse transactionnelle, la gestion des conflits, du temps, et du stress, le recrutement et les techniques de recherche d’emploi, l’organisation avec tous les outils de résolution de problèmes et des démarches qualité totale. 

Et je commence à m’intéresser aux neurosciences à travers la pédagogie « cerveau total » proposée par l’américain Ned HERRMANN. Voir l’article WIKIPEDIA « Hémisphère cérébral » Voir l’article WIKIPEDIA « Modèle de Herrmann» 

Ma carrière va durer 25 ans. Pendant toutes ces années, je teste concrètement l’efficacité des outils du management et des démarches qualité totale pour accompagner les changements, d’abord dans le cadre de ma collaboration avec l’AFP du MANS puis avec le CESI de NANTES et enfin à titre individuel dans le cadre du cabinet « AKENE » créé en 1995. 

La question du stress

Mais… je perçois toujours un écart entre les théories et la réalité de ce que vivent mes contemporains. En 2007 alors que les phénomènes de stress commencent à devenir préoccupants, j’anime de plus en plus de formations à la gestion du stress. Je mesure à quel point la vie des entreprises a changé et commence à ressentir que tout ne va pas si bien : mes clients ne vont pas bien, mes collègues et moi-même n’allons pas bien non plus. 

J’envisage de changer de métier. J’entreprends une formation à la kinésiologie, dans l’espoir de trouver les moyens d’aider concrètement les personnes à gérer leur stress. Voir le site « Braingym».  La kinésiologie propose un ensemble de techniques très efficaces qui visent à accompagner les personnes pour un meilleur équilibre sur les plans mental, émotionnel, physique et énergétique. Les muscles sont au centre des approches de la kinésiologie car ils révèlent des tensions émotionnelles ou des blocages énergétiques. 

La kinésiologie vise à aider la personne à prendre conscience de ses émotions et à les libérer, le but ultime étant de rétablir un équilibre global au niveau du corps, de l'esprit et des émotions. Je comprends à cette occasion l’importance du corps et tout ce qu’il dit de nous. La biologie des comportements me fera comprendre à quel point !

La biologie des comportements

Bien que détenant une certaine culture psychologique et neuroscientifique, j’ai pourtant l’impression diffuse que la vision que nous avons de l’humain n’est pas conforme à ce qu’il est vraiment, qu’il existe des relations entre le cerveau et le corps bien plus importantes que nous le pensons et que des informations nous échappent. 

Ce sont les travaux des biologistes et notamment ceux du scientifique Henri LABORIT qui m’apportent la réponse à mes questions : la psychologie, les valeurs, les croyances et tous nos comportements sociaux sont des résultantes de nos fonctionnements biologiques et neurologiques, automatiques et inconscients, et non leur origine. 

Loin de la vision idéalisée que j’avais à 30 ans, je réalise que l’être humain porte en lui depuis la nuit des temps les gènes d’un prédateur, agressif, prêt à tuer pour dominer. L’époque actuelle regorge d’exemples terribles de ces abus de pouvoir : guerres, augmentation préoccupante des maladies mentales et du stress, des agressions, de la destruction du vivant... Et je suis envahie d’un immense sentiment d’impuissance.

Je me pose alors cette question : allons-nous accepter cela sans rien faire ? Je mets en lien toutes mes connaissances et mon expérience pour en faire un bilan et les mettre en cohérence.

  • Le management, la psychologie, les démarches qualité et 25 ans de pratique de la formation m’ont convaincue des potentialités des êtres humains et de la force du collectif. 
  • Le conseil m’a permis de comprendre et de faire comprendre à mes clients les écarts entre leurs besoins profonds et ce qu’ils vivent alors que le désir et la confiance sont les clés de la réussite. 
  • Avec les neurosciences et la biologie des comportements je réalise que les humains, sont faits pour l’action et à quel point l’inhibition de l’action est dangereuse et à l’origine de nombreux, maux dont les maladies psychologiques. 
  • Depuis des temps archaïques, nous obéissons à des pulsions inconscientes sensées nous protéger. Pourtant, cette sécurité est devenue une illusion, entretenue et exploitée par d’autres humains plus avides dans un système de dominance et de prédation qui se développe dangereusement. 
  • Ce qui semble satisfaire nos besoins à court terme nous détruit à moyen terme. Notre déni de cette réalité fait de nous les complices de ces destructions et nous fait ignorer les ressources précieuses dont nous disposons qu’il est possible de mettre au service de projets positifs. L’action de TIME FOR THE PLANET en est un bel exemple. Voir le site. 

Le projet d'Akène.blog

Je sais maintenant que la psychanalyse, les neurosciences et la biologie des comportements, disent la même chose, mais différemment. Et, à l'âge de la retraite, je m’interroge sur la suite.

Ma vocation, ce qui me motive depuis toujours est d’informer, d’encourager la confiance en soi, de rendre autonome et de de valoriser l'intelligence collective. L'ignorance et la peur sont les pires des dangers et les meilleures réponses à la barbarie me semblent être l’éducation et la socialisation. J’ai tous les outils. Je sais faire. Alors, comment utiliser ces connaissances et cette vision de l’humain sinon les partager, encourager les changements et accompagner ? Je sais qu’il faut du temps pour changer ; je sème des graines depuis si longtemps. Mais je me sens seule et démunie.

Comme à chaque fois, le déclic est venu de l’extérieur, de MARCON justement ! Là où tout a commencé. Une association innovante est en préparation : « SAGA-CITE ». Et bien sûr, j’ai adhéré.

Mais, chut... Attendons la suite et gardons encore un peu le mystère.

A bientôt,
Francoise

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